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Après l’ouverture, ils ont dit...

 

Dr. DJIMALNGAR Madjibaye (PhD) SG L’Entente des Eglises et Missions Evangélique du Tchad (EEMET)

 

Nous sommes reconnaissants à l'UNFPA qui a initié ce Forum pour l'élimination de la violence envers les femmes et les enfants. Toute initiative tendant à apporter un soutien aux femmes, et dont les effets se feront sentir, à travers le Christ, dans tous les domaines de la vie de l'Eglise, est digne de louange.

La VBG est un mal qui affecte les femmes partout sur la planète, de multiples manières et leur vie durant. En décrivant ne serait-ce que brièvement le problème tel qu'il se pose dans de nombreuses parties du monde, on obtient un tableau alarmant et décourageant de la situation : Les jeunes filles sont souvent obligées de se marier, encore enfants, et sont victimes de violence sexuelle et de mutilation génitale. Pendant toute leur enfance, adolescence et vie d'adulte, les femmes n'ont pas accès à la scolarité, aux soins de santé et même à la nourriture, elles ne peuvent se déplacer librement, n'ont pas de choix en matière de formation, d’emploi et de partenaire de vie. Pendant toute leur vie, elles risquent de tomber enceintes par contrainte, d'être harcelées émotionnellement, physiquement ou sexuellement par des membres de leur famille, leur partenaire, leur mari, par des étrangers, d'être violées et prostituées.

La violence a souvent des conséquences néfastes non seulement sur l'état psychique de la femme mais aussi sur sa sexualité et sa capacité reproductrice, grossesse non désirée, fausse couche, maladies sexuelles transmises, HIV/SIDA, stérilité. »

TAMITA Djidingar Président de la Haute Conseil des collectivités Autonomes des Chefferies Traditionnelles du Tchad

Le forum a été bien préparé grâce à l’implication des plus hautes autorités. Le chef de l’Etat, le général Mahamat Idriss Deby Itno par sa présence a donné un cachet particulier à l’évènement. Nous savons que la femme, c’est véritablement une partie de l’homme. Lorsque l’on commet des sévices, des violences à l’endroit de la femme, c’est pratiquement des violences faites à la société.  Aujourd’hui lors de la cérémonie d’ouverture, Il y a eu des mots très forts prononcés par le chef de l’Etat, par la Ministre du Genre et par le Directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. L’évènement a démarré comme sur des roulettes et je suis persuadé que des grandes discussions vont avoir lieu et les grandes résolutions qui seront prises à l’issue des débats permettront d’éliminer les violences conjugales, les violences domestiques, les mutilations génitales féminines, la déscolarisation des filles, les mariages des enfants et tous les sévices portés contre les femmes. On espère que les autorités traditionnelles, les autorités religieuses vont s’engager pour que la femme puisse retrouver la place qui est la tienne et participer au développement social de notre pays. »

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Madame Fatimé Ali Outhman, Déléguée du Genre et de la Solidarité Nationale pour la Commune de N’Djamena

Les cas des violences basées sur le genre sont devenus très récurrents ces derniers temps et je suis très contente de l’initiative de l’organisation d’un forum avec les autorités traditionnelles et religieuses pour l’élimination des violences basées sur le Genre. J’espère que des fermes recommandations seront prises à l’issue de ce forum dont la mise en œuvre permettra de combattre les violences faites aux femmes sous toutes ses formes. »