Les fortes pluies enregistrées avec ses corollaires des maisons inondées ou écroulées continuent des faire des vagues des victimes à N’Djamena et à l’intérieur du pays. A ce jour, ce sont plus d’un million et demi des personnes qui sont directement affectées dans le pays.
Les inondations font peser des menaces spécifiques sur les femmes et les filles, car les catastrophes peuvent provoquer des complications de grossesse et accroître les risques de naissances prématurées et de fausses couches, entre autres.
Lorsque les catastrophes naturelles ou les conflits frappent, les sage-femmes sont bien souvent en première ligne et constituent le rempart le plus efficace contre les décès maternels évitables.
Remplir l’objectif de zéro décès maternel évitable
En collaboration avec les gestionnaires des sites d’accueil, les sage-femmes fournissent des services de santé reproductive, des accouchements sécurisés et un soutien postnatal, malgré les défis posés par les catastrophes naturelles. En implantant des postes de santé sur les sites avec les sage-femmes humanitaires, l’UNFPA voudrait bien remplir l’objectif de zéro décès maternel évitable. Les femmes y viennent pour les consultations prénatales, post natales ou les conseils et offre des services en planification familiale.
Zenaba Béchir, jeune femme de 25 ans a accouché le 12 septembre sur le site de la Basilique avec l’assistance des sage-femmes UNFPA. Elle est venue s’établir sur le lieu lorsque sa maison familiale s’est écroulée suite aux inondations causées par les grosses pluies. Elle a pu accoucher au poste de santé implanté sur le site.
Je voudrais rendre gloire à Dieu et aux sages-femmes qui m’ont délivré de cette épreuve difficile. Dans ces conditions, j’aurais peut-être perdu la vie si y avait des complications au moment de l’accouchement. Merci à l’UNFPA pour sa présence auprès de moi pendant cette moment difficile »,
c’est en ces termes que témoigne Zenaba Béchir sous une émotion.
Dans la même journée sur le même site quatre autres accouchements se déroulés dont celui de Suzanne Denemadji. Agée de 18 ans Suzanne Denemadji habitait au quartier Ambata et suite aux inondations engendrées par les pluies torrentielles, leur maison s’est écroulée a été contrainte de le quitter. Très contente elle témoigne également :
Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance aux sage-femmes et à leur organisation pour m’avoir sauvé la vie et celui de mon bébé dans ces conditions où je suis sans moyens et livré aux aléas de la nature »
UNFPA en partenariat avec le gouvernement et les agences humanitaires
Dans la mise en œuvre de cette réponse à la crise humanitaire, l’UNFPA travaille en partenariat avec le centre des Operations des Urgences en Santé Publique du Ministère de la santé publique et les autres agences des nations unies. Ces synergies contribuent à améliorer l'efficacité et l'impact des interventions humanitaires, en veillant sur les droits et les besoins des personnes affectées. L’UNFPA, œuvre pour que tous les accouchements soient sans dangers et que toutes les grossesses soient désirées auprès de ces personnes touchées par la crise.
Les sage-femmes humanitaires de l’UNFPA jouent un rôle crucial en apportant des soins essentiels aux femmes et aux nouveau-nés dans les zones touchées par les inondations. Leur travail est vital pour réduire complications de grossesse et de mortalité maternelle et néonatale dans des conditions souvent précaires
L’UNFPA remercie ses partenaires financier #CERF, USAID, #KOICA pour leurs appuis à ces populations qui subissent de plein fouet les effets du changement climatique.