Depuis le déclenchement des affrontements armés au Soudan, la population en fuite converge vers la frontière Est du Tchad à la recherche d’un abri. Livrées aux aléas et aux intempéries ces sont près de 330 000 personnes qui sont établies en ce moment sur le territoire tchadien et qui accueillies par les autorités avec l’appui des agences des Nations Unies et autres ONG humanitaires. La Secrétaire générale des Nations Unies est venue d’une part remercier le Tchad pour son hospitalité et d’autre part encourager les humanitaires pour le travail puis évaluer la situation en vue de proposer des solutions appropriées.

L’UNFPA se joint aux autres agences et du gouvernement pour accueillir la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies

De N’Djamena au Lac en passant par Adré à l’Est l’UNFPA était avec les autres agences pour accueillir la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies Madame Amina J. Mohammed.

Visite des stands et échange avec les équipes UNFPA par la DSG sur les sites des refugiées

Afin de pouvoir toucher de doigts les réalités de la situation humanitaire suite à la cris e du Soudan, Madame Amina J Mohamed a tenu à descendre sur les différents sites pour échanger directement avec les réfugiés. Rencontrant l’équipe de l’UNFPA sur le terrain, elle a profité pour les encourager dans le travail et leur a donné des orientations pour les mobiliser d’avantages à servir la cause humanitaire.

L’évidence de la catastrophe humanitaire

Le Tchad est le plus touché par le conflit armé au Soudan, avec 51% des réfugiés Soudanais accueillis à ce jour. De 60 000 au début de la crise le nombre des réfugiés est passé à 329 177 selon de OCHA. Répartis dans 3 provinces c’est pourtant le Ouaddaï avec la ville d’Adré qui est l’épicentre de la crise et qui accueille plus de 50% de ces réfugiés. Dans les différents sites la catastrophe humanitaire est une évidence : l’on dénombre des milliers des blessés et traumatismes graves, beaucoup des enfants malnutris des femmes enceintes exposées aux risques de la maternité et d’autres cas des viols des jeunes filles et des femmes. C’est une urgence humanitaire aigue qu’a constaté sur le terrain la DSG lors de sa visite à l’Est du Tchad.

L’UNFPA sur le premier rang du front contre le décès maternel et les violences basées sur le genre

Au déclenchement de la crise au soudan le 15 Avril dernier, l’UNPA a déployé les Sages-femmes humanitaires sur les différents sites. Des tentes ont été dressées pour offrir des services en santé de la reproduction aux populations victimes de la crise. Des produits de la Santé de Reproduction sont disposés avec l’appui de l’UNPA dans les services sur les différents sites pour assurer que tous les accouchements soient sans danger. Des agents pour la prévention et la prise en charge des VBG sont déployés également déployés auprès des réfugiés. La secrétaire Générale des Nations Unies à apprécier cet engagement des sages-femmes et tenu à les féliciter et les encourager à poursuivre cet appui humanitaire a cette population qui souffre et qui mérite d’être soutenu au nom de l’humanité.