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Le centre social de Mongo est depuis quelques jours bondé de monde. Un peu plus de 200 femmes ont pris d’assaut la cours de l’institution et semblent impatientes d’entamer l’objet de leur regroupement. Elles sont assises par petits groupes et forment pour chaque groupe environ cinquante personnes ; toutes venant de cinq départements qui ont été retenus par le Ministère de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance. 

Les femmes bénéficient des formations en fabrication de savons liquide et solide, de la fabrication de confiture de tomates, du sirop de gingembre et de sa poudre, de la transformation de la viande fraîche en celle séchée et aromatisée (communément appelée charmout) et enfin de la fabrication du tissu indigo (teinturerie). 

L’UNFPA, dans le cadre de son appui au MFPPE à l’organisation de la SENAFET (Semaine Nationale de la Femme Tchadienne), a pris en charge une partie de cette formation en engageant des formatrices pour le compte dudit Ministère mais également en mettant à leur disposition le matériel nécessaire pour la fabrication des savons liquide et solide.

Interrogées pour connaître leurs impressions par rapport à cette initiative, les bénéficiaires se disent « très contentes et satisfaites » ; « grâce à ce que j’apprends sur ces journées, je pourrais désormais aspirer à l’autonomie financière car je compte, dans les prochains jours, mettre mes acquis à profit et en tirer quelque chose. De plus, je pourrais, dans une continuité de partage de savoirs, former des personnes dans ma communauté» nous a confié Hadjé, les yeux pétillants et le sourire jusqu’aux oreilles. Elles disent être reconnaissantes aux bailleurs dont l’UNFPA de leur avoir permis de faire ces formations qui participeront à leur autonomisation. 

La coordonnatrice des activités, madame Nedoumal KOSSADOUMNODJI, est satisfaite du déroulement et de l’enthousiasme des femmes en formation : « depuis le premier jour, nous notons une bonne implication de tous les groupes ; il y’a de l’engouement et même du zèle en chacune d’elle. C’est pourquoi mon plaidoyer est que l’UNFPA qui est déjà auprès de nous puisse continuer à nous soutenir afin que nous rendions possible l’épanouissement des femmes ».